Jauja, dernier-né de Lisandro Alonso à l'affiche le 22 avril

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Jauja, dernier-né de Lisandro Alonso à l'affiche le 22 avril

Ne ratez pas la sortie le 22 avril du dernier film de Lisandro Alonso

Avec Viggo Mortensen

Durée 1h53
Réalisation Lisandro Alonso
Scénario Lisandro Alonso & Fabian Casas
Directeur de la photographie Timo Salminen
Costumes Gabriela Aurora Fernandez
Musique Viggo Mortensen et Buckethead

Le film
Un avant-poste reculé au fin fond de la Patagonie, en 1882, durant la prétendue « Conquête du désert », une campagne génocidaire contre la population indigène de la région. Les actes de sauvagerie se multiplient de tous côtés. Le Capitaine Gunnar Dinesen arrive du Danemark avec sa fille de quinze ans afin d’occuper un poste d’ingénieur dans l’armée argentine. Seule femme dans les environs, Ingeborg met les hommes en émoi. Elle tombe amoureuse d’un jeune soldat, et tous deux s’enfuient à la faveur de la nuit. À son réveil, le Capitaine Dinesen comprend la situation et décide de s’enfoncer dans le territoire ennemi pour retrouver le jeune couple. JAUJA est l’histoire de la quête désespérée d’un homme pour retrouver sa fille, une quête solitaire qui nous conduit dans un lieu hors du temps, où le passé n’est plus et l’avenir n’a aucun sens.

Lisandro Alonso
Né à Buenos Aires en 1975, Lisandro Alonso fait ses études à la Universidad del Cine (FUC). Après avoir été assistant ingénieur du son sur El Bonaerense et Mundo Grúa de Pablo Trapero, et assistant réalisateur de Nicolás Sarquís sur le film Sobre la tierra, il se lance dans la réalisation de son premier long métrage, La Libertad (2001), sélectionné au Festival de Cannes (Un Certain Regard 2001). En 2003, il fonde 4L, maison de production basée à Buenos Aires, pour produire ses propres films. En 2004, il revient à Cannes avec Los Muertos, montré à la Quinzaine des Réalisateurs, de même que son troisième long métrage, Fantasma, en 2006.

NOTE DE VIGGO MORTENSEN
Quand mon ami de Boedo, le poète argentin Fabián Casas, m’a dit en 2011 qu’il allait travailler aux côtés de Lisandro Alonso sur un projet de film, j’ai été très intéressé. J’avais eu l’occasion de m’entretenir brièvement avec Lisandro à Toronto quelques années plus tôt, et je connaissais bien son travail, en particulier LOS MUERTOS, que j’avais beaucoup aimé. Lorsque nous nous sommes revus sur le tournage de TODOS TENEMOS UN PLAN d’Ana Piterbarg, il m’a confié qu’il souhaitait tourner un film se déroulant
à la frontière argentine au 19ème siècle. Il voulait que j’interprète un Danois installé en Argentine avec sa fille de quinze ans, et qui travaille pour l’armée pendant le génocide contre la population indigène. Fruit de la patience et du travail acharné d’une petite équipe fidèle et passionnée, le film JAUJA de Lisandro Alonso est devenu l’une de mes expériences de collaboration artistique les plus gratifiantes de ma carrière. On peut dire que le résultat final est tout aussi danois qu’argentin, ce qui n’est pas une mince affaire ! Fabián et moi avons beaucoup d’admiration pour la créativité débordante de Lisandro, et nous avons fait tout notre possible pour faire honneur à sa conception de la narration dans notre travail sur JAUJA. L’approche de Lisandro s’apparente à un constant processus de distillation : il insiste gentiment mais fermement sur la vérité intrinsèque, essentielle de tout moment particulier. C’est une chose que de vouloir atteindre cette sorte d’esthétique « épurée », mais c’en est une autre d’y parvenir avec grâce et originalité. Peu nombreux sont les réalisateurs qui arrivent comme Lisandro
à nous émouvoir avec la subtilité et l’indéniable authenticité de leurs récits. Je suis fier d’avoir assisté à une étape importante dans le cheminement créatif de ce réalisateur, et d’avoir fait partie de l’équipe qui a produit ce qui sera certainement l’une des expériences de cinéma les plus exceptionnelles
de ce Festival de Cannes.

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